Instigateur et principal artisan de la nationalisation de l’électricité dans les années 60, il a alors doté le Québec d’un puissant levier économique, tout en assurant son autonomie énergétique. Depuis, des milliers d’entreprises québécoises, de toutes tailles, ont bénéficié de cette richesse et continuent aujourd’hui d’assurer leur développement et leur pérennité grâce à la grande disponibilité de cette ressource. L’importance de ce legs est incommensurable.
Devenu premier ministre du Québec en 1976, René Lévesque a immédiatement créé un super ministère du développement économique lequel avait pour mission d’assurer la cohésion et la cohérence des activités gouvernementales en matière économique. Il confia à Bernard Landry la responsabilité de cette nouvelle structure innovatrice en le nommant ministre d’État au développement économique.
En 1977, le Québec est aux prises avec un important taux de chômage. C’est alors que le gouvernement dirigé par René Lévesque lance l’Opération Solidarité économique, mieux connue sous l’appellation OSE. Divers programmes sont alors développés à l’intention de clientèles ciblées afin de stimuler la création d’emplois. Un autre volet du Programme prévoit de l’aide financière aux entreprises. Divers chantiers publics sont également mis en branle afin de stimuler l’économie. Entre 1977 et 1980, pas moins d’un demi-milliard de dollars sont injectés dans l’économie via le programme OSE.
En 1982, lorsque Bernard Landry et son collègue au développement social rendent publique la politique gouvernementale en matière de technologie, Le Virage technologique, ils peuvent compter sur l’appui sans réserve de René Lévesque. Au-delà de l’automatisation industrielle, il fut aussi un ardent promoteur d’une information de qualité, accessible rapidement, comme instrument incontournable de liberté tant des peuples que des individus. « Être informé, c’est être libre », disait-il.
Ce ne sont là que quelques exemples qui témoignent de la contribution de René Lévesque à l’essor économique du Québec. Il a pu en cours de route s’appuyer sur la loyauté indéfectible de Bernard Landry, son fidèle compagnon.
L’un et l’autre, et combien d’autres avec eux, ont partagé et partagent encore cette profonde conviction que le Québec dispose de toutes les ressources nécessaires pour accéder, dans la prospérité, au rang des nations qui contrôlent pleinement leur destinée.